Huile sur toile 30 F 92 X 73

Peindre Fernande Olivier c’est peindre la difficile condition féminine en 1900.

Née en 1881 comme Picasso, enfant non reconnue par son père, violée à 17 ans et mariée de force à son abuseur. Courageuse, elle le quitte à 19 ans et part s’installer à Montmartre. Pour subvenir à ses besoins, elle devient modèle et pose notamment pour Van Dongen.

Elle sera la compagne de Picasso de 

1904 à 1911.

Merci à Joy modèle vivant pour cette pose.

Huile sur toile 100 X 70 

1900, Picasso débarque à Paris, période bleue, période des vaches maigres, il s’installe au bateau lavoir.

Il rencontre Fernande, modèle, il voit la vie en rose.

Il commence à fréquenter les Stein et le quotidien s’améliore. L’andalou est pénible, jaloux et infidèle : lasse, 

Fernande part.

Huile sur toile 80 X 60 

Eva Gouel était l’amie de Fernande, elle devient rapidement la maîtresse de Picasso.  

Merci à Isabelle, modèle vivant, 

pour cette pose. 

Huile sur toile 25 F 81 X 65 

Picasso tombe amoureux d’Olga, danseuse étoile russe, en 1917, alors qu’il réalise les décors de Parade pour Cocteau.

Dans le même temps, ses amis Braque et Apollinaire reviennent trépanés des tranchées.

« Mes souvenirs se sont ces plaines éternelles

Que virgules, ô Lou, les sinistres corbeaux

L’avion de l’amour a refermé ses ailes

Et partout à la ronde on trouve des tombeaux. »

Guillaume Apollinaire Ma Lou je coucherai

Huile sur toile 30 F 92 X 73 600 €

Triste vie que celle d'Olga, danseuse partie pour la gloire des ballets russes qui devint la première Madame Picasso, la danseuse aimée, la mère de son fils Paul, puis l'épouse jalouse et rejetée quand l'œil de peintre de son mari se posa 

sur Marie-Thérèse.

Elle est morte malade, encore mariée, sans que son mari ne daigne se déplacer pour ses obsèques.

Huile sur toile 30 F 92 X 73

1927, Marie-Thérèse a dix-sept ans quand Picasso déjà riche et célèbre, très marié à Olga, pose son regard concupiscent sur la blonde ingénue.

Le « mi-notaure » mi-diable installera la jeune fille dans un appartement très proche du domicile conjugal pour la peindre passionnément, la sculpter et lui faire un enfant. Maya naît en 1935, Paulo, fils d’Olga a 14 ans.

Huile sur toile 30 F 92 X 73

Pour Brigitte Benkemoun, auteure de « sa vie pour Picasso », roman consacré à la douce Marie-Thérèse Walter, «  Il y avait un mécanisme qui était toujours le même. Il séduisait, il maraboutait, gouroutisait ces femmes, après il commençait à les délaisser puis il les jetait". Marie-Thérèse lui écrivit toute sa vie durant une lettre par jour dont quelquefois, en maître incontesté de la muflerie, il lisait à sa nouvelle compagne les meilleurs passages.

Elle ne supportera pas la vie sans lui et se pendra dans son garage quatre ans après la mort de son seul amour. 

Huile sur toile 30 F 92 X 73 

C’est « Aux deux magots » qu’Eluard présente Dora à Pablo, il en tombe amoureux et délaisse Marie-Thérèse.

Dora la semaine, Marie-Thérèse le week-end.

Alors que l’ingénue avait été cloitrée durant toute sa relation avec Picasso, pour l’intellectuelle Dora, Picasso s’affiche de Paris à la Garoupe avec ses amis surréalistes.

Huile sur toile 25P 81 X 60 

Réduire Dora Maar au rôle de « la femme qui pleure », de muse de Picasso, c’est oublier son intelligence et son immense talent de photographe et de peintre.

Dora, bien plus qu’une muse, une magnifique artiste.

Huile sur toile 30 F 60 X 50 

Picasso a écrit : « Dora a toujours été pour moi une femme qui pleure. Un jour, j'ai pu la faire. C'est tout. Les femmes sont des machines à souffrir. »

Le tragique destin de « l’adorée Dora » : séduite puis abandonnée pour Françoise Gilot qui avait la moitié de son âge.

 Dépressive, après un internement, elle a fini sa vie recluse à Ménerbes.

Huile sur toile 100 X 50 

Dora Maar est intelligente, elle sent que sa fin approche, déjà une nouvelle muse, plus jeune se devine dans la peinture de Picasso.

1945, il la délaisse totalement pour s’installer avec sa femme fleur.

Huile sur toile 80 X 60 

Quelques vers d’Eluard :

« J'ai cru pouvoir briser la profondeur l'immensité

Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho

Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges

Comme un mort raisonnable qui a su mourir

Un mort non couronné sinon de son néant

Je me suis étendu sur les vagues absurdes

Du poison absorbé par amour de la cendre

La solitude m'a semblé plus vive que le sang »

Merci à Delphine, modèle vivant, pour cette pose. 

Huile sur toile 30 F 92 X 73 

Quand Picasso rencontre la solaire Françoise Gilot, elle est très jeune mais déjà peintre. Cette déesse lui inspire une femme fleur. De leur histoire naissent deux enfants, Claude en 1947 et Paloma en 1949.

Merci à Delphine, modèle vivant, pour cette pose.

Huile sur toile 30 F 92 X 73

Françoise Gilot a eu cent-un ans cette année, c’est la dernière des compagnes de Picasso encore en vie.

C’est aussi « la femme qui dit non », celle qui lui a résisté, qui l’a quitté et qui a poursuivi avec succès sa carrière de peintre aux Etats-Unis.

Huile sur toile 30 F 92 X 73 

Une bronca féministe contre l’aficionado Picasso qui a transformé sa vie affective en corrida. 

Huile sur toile 60X50 

Il disait d'elle : « elle a le don de devenir peinture à un degré inimaginable ».

Elle : « on ne fait pas d'ombre à un soleil ». Jacqueline Roque, de quarante-cinq ans la cadette de Picasso, a inspiré sa production pendant ses vingt dernières années, Jacqueline à fleurs, Jacqueline des déjeuners chez Manet, Jacqueline en orientale, Jacqueline sa dernière muse.

Elle se suicide en 1986, treize ans après la mort de Picasso. 

Huile sur toile 100 F 162 X 130 1000 €

« Pourquoi n'ai-je pas compris que Picasso était indifférent à tout ce qui n'était pas son œuvre? Le cœur de sa vie n'était ni Pablito, ni moi, ni mon père, ni ma mère, ni Olga, ma grand-mère, ni les femmes qui sont mortes pour lui. Une seule chose comptait : la peinture et rien d'autre. Pour créer, il lui fallait anéantir tout ce qui gênait sa création.

"Un tableau", disait-il à Christian Zervos, le fondateur de la revue -Cahiers d'art-, " un tableau est une somme d'additions. Chez moi, un tableau est une somme de destructions. "

Marina PICASSO « Grand-père »

Huile sur toile 50 F 116 X 89 800 €

« Comprendre comment on devient cet individu-là, c’est percer autant que possible le moteur de sa création qu’on peut aussi qualifier de monstrueuse. Alors, je vais tenter simplement de dérouler le fil de sa vie, au rythme des inventions de son génie, quasi à jet continu. Tenter de voir, sinon comprendre, sans m’interdire de juger, comment est né l’ogre Picasso. Ce Minotaure qui dévore ses proies, ses amours comme la peinture. Celui qui occupe tout le temps, partout, toute la place, toutes les places. »

Sophie CHAUVEAU « Picasso : le regard du minotaure »

Huile sur toile 50 F 116 X 89 800 €

En 2023, la muse vainc le minotaure seule sans l’aide de Thésée.

Merci à Delphine, modèle vivant, pour cette pose

Huile sur toile 30 F 92 X 73 

Et se jeter des fleurs, ça fait un bien fou.

Merci à Delphine, modèle vivant, pour cette pose.

Découpage et collage résine de 

dessins 80 X 60

Les muses se rebellent et disent stop à la misogynie.

Collage résine epoxy 70 X 50, encadrement Franco

Collage résine époxy 80 X 60

Clasher Picasso !

Et ce sera justice !

Huile sur papier 65 X 50 

Collaboration avec Joy, modèle vivant

Huile sur papier toilé 65 X 50 version éventails 

Collaboration avec Delphine, modèle vivant

Huile sur papier toilé 40 X 30 version jaune

Collaboration avec Delphine, modèle vivant

Huile sur papier toilé 40 X 30 version rouge

Collaboration avec Delphine, 

modèle vivant

Gouache sur papier toilé 65 X 50